Introduction au

Chi KungQi Gong

Qu’est-ce le Chi Kung (Qi Gong) ?

Que signifie au mot-à-mot le « Chi Kung » ?

  • Le caractère chinois Chi (qi) signifie « souffle vital », « souffle de vie », « fluide qui favorise la respiration », c’est pourquoi il est davantage utilisé pour représenter la notion d’énergie ou d’essence vitale.
  • De son côté, Kung (gong) signifie « exercice », « travail », « technique ou pratique », on pourrait donc définir le Chi Kung comme « exercice de l’énergie », ou « travail sur l’énergie vitale ».

En tant que méthode psychophysique, le Chi Kung est un héritage de l’ancienne culture chinoise. Il existe des sources historiques qui montrent qu’il y a plus de quatre mille ans, une sorte de danse était déjà utilisée pour renforcer le corps, réguler la respiration et activer la circulation sanguine. Au fil des siècles, le Chi Kung s’est enrichi grâce aux apports de divers maîtres et sages, de telle manière que la médecine, la philosophie taoïste, bouddhique et confucéenne, et les écoles d’arts martiaux ont largement contribué au développement du Chi Kung.

Le but de la pratique du Chi Kung est d’atteindre une harmonie entre le corps, les émotions et l’esprit, qui se traduira par une meilleure santé, longévité et spiritualité. Selon votre objectif, les méthodologies seront différentes, cependant les fondements théoriques et les principes de base sont les mêmes dans tous les types de Chi Kung.

Le corps possède douze méridiens principaux ou canaux énergétiques, six yin et six yang, tous interconnectés aux organes internes. Il possède également huit merveilleux vaisseaux qui accumulent et régulent l’énergie des douze canaux. Si, pour une raison quelconque, le Chi stagne dans l’un des canaux, l’organe reçoit moins de Chi, commence à fonctionner anormalement, une usure se produit et des maladies apparaissent. Le Chi Kung vise à maintenir un flux énergétique équilibré et constant, en préservant la santé des organes et du corps physique, à travers des exercices qui les stimulent.

Un peu d’histoire

 

 

 

L’histoire du Chi Kung se divise en trois grandes périodes.

À propos du premier, il y a peu de sources mais on pense que son début coïncide avec l’apparition du I Ching ou du Livre des Mutations (2400 avant JC).

La première période est connue sous le nom d’ère taoïste Chi Kung et dure des siècles, même pendant la dynastie Han (206 avant JC). Précisément dans une tombe de cette dynastie a été retrouvé un livre de soie déterré en 1979, qui traite du Dao Ying Qi fa (Méthode pour induire une libre circulation du Chi). Il contient 44 dessins d’hommes et de femmes d’âges différents peints en blanc puis colorés, exécutant diverses positions et exercices de Dao Yin (médecine en mouvement). Certains de ces mouvements imitaient les animaux, d’où le Wu Qin Xi (Wo Chin Si) ou « la représentation des cinq animaux » : tigre, cerf, ours, singe et oiseau.

La deuxième période est connue sous le nom d’ère religieuse Chi Kung, une époque où le bouddhisme et ses systèmes de méditation ont été introduits en Chine depuis l’Inde au 5ème siècle, sous les dynasties du Sud et du Nord, par un moine indien nommé Bodhidharma. temple Shaolin, et a développé une série d’exercices pour garder la forme, combinant Chi Kung et Wushu (Kung Fu).

Avec le Chi Kung martial, la troisième période commence. Pendant ce temps, de nombreux styles de Chi Kung martial ont été générés sur la base de la théorie et des principes du Chi Kung taoïste et bouddhiste, qui ont atteint leur splendeur dans le monastère de Shaolin. Cette période se termine avec la chute de la dynastie Ching (1911).

Depuis, le Chi Kung chinois fusionne avec des pratiques venues d’Inde et d’autres pays de l’Est, prenant deux directions : en tant que méthode de réalisation spirituelle et l’autre, en tant que pratique axée sur le maintien, l’amélioration et la restauration de la santé des personnes.

Quelques considérations pour la formation Chi Kung

Une pratique correcte du Chi Kung implique la prise en compte de diverses considérations :

Réguler le corps : Cela implique d’adopter une posture corporelle correcte et une résistance physique adéquate. Lorsque la posture n’est pas correcte, le chi ne circule pas correctement et stagne.

Relaxation : Un autre aspect important à considérer pour un bon flux d’énergie dans le corps est la relaxation. Se détendre consiste à lâcher prise sur les tensions musculaires, émotionnelles et mentales. Au départ, nous devons détendre le corps, pour cela, certaines pratiques de gymnastique et de relâchement du corps sont recommandées. Ensuite, il faut détendre la respiration, calmer les émotions et calmer l’esprit.

Enracinement postural : Dans toute pratique de Chi Kung, il faut être bien installé, équilibré et ferme. Pour réaliser l’enracinement, le corps doit imiter les arbres et imaginer que les racines naissent de la plante des pieds.

Réguler la respiration : Cela signifie parvenir à une respiration douce, profonde, lente, constante, uniforme et détendue grâce à la respiration diaphragmatique ou abdominale.

Régulation de l’esprit : Une partie importante de la pratique du Chi Kung est la concentration de l’esprit. Si l’esprit vagabonde, le chi n’est pas correctement distribué dans tous les organes. Nous devons nous occuper de l’esprit et nous efforcer de le rendre calme et concentré.

En bref, pour mener à bien une pratique efficace du Chi Kung, nous devons réguler le corps, réguler la respiration et réguler l’esprit, afin que le chi circule correctement dans tous les organes, leur donnant harmonie et équilibre.